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Ordures ménagères

Les Ordures Ménagères Résiduelles sont des déchets dits "ultimes". Découvrez comment ils peuvent être encore valorisés.

Les ordures ménagères : des déchets dits « résiduels »

Les déchets ménagers non recyclables, ce sont les déchets de tous les jours qui ne présentent pas de possibilités de valorisation ou de traitement, et qui ne peuvent pas être mis ni dans les contenants de tri (bac ou sac jaune, colonne à verre, colonne à papier, composteur pour les biodégradables), ni apportés à la déchèterie.

Étape 1 : massifier

uniquement pour les ordures ménagères du territoire du SMICTOM du Pays de Fougères.

Une fois collectées par le SMICTOM du Pays de Fougères, les ordures ménagères contenues dans les bacs et bornes dédiés sont déposées au Centre de transfert et valorisation matière de Fougères.

L’objectif de massifier est de réduire l’impact des transports pour le transfert vers l’usine de valorisation de Vitré.

Un nouveau quai de transfert

Étape 2 : Valoriser

Les ordures ménagères du territoire du SMICTOM du Pays de Fougères sont ensuite transférées au Centre de Valorisation Énergétique (CVED) situé à Vitré. 

Celles du territoire du SMICTOM SE 35 y sont directement déposées.

CVED de Vitré - crédit Jean-Claude Moschetti

> La valorisation énergétique :

Vapeur et eau chaude

La valorisation énergétique consiste à récupérer et à valoriser l’énergie produite lors du traitement des déchets sous forme de chaleur et d’électricité.

Au CVED, les ordures ménagères sont brulées à 1000 °C dans un four, et valorisées en énergie renouvelable et de récupération. La chaleur produite par le four est récupérée pour alimenter une chaudière, créant de l’énergie sous forme d’eau chaude et de vapeur.

  • Une partie de l’énergie est auto-consommée directement sur le site.
  • La vapeur est distribuée à deux industriels voisins (Kervalis et Lactalis), via un réseau Haute pression enterré. Ils l’utilisent dans leurs process industriels, et évitent ainsi le recours à l’énergie fossile.
  • L’eau chaude est réinjectée dans la boucle du réseau de chaleur Révertec (réseau Basse pression) pour être revendue à des industriels et des collectivités voisines pour le chauffage des locaux essentiellement.
Révertec

Eau chaude / vapeur : les deux réseaux de valorisation énergétique du CVED

Schema explicatif cved rien ne se perd tout se tansforme
L'ensemble des réseaux d'énergies Vitréens

L’ensemble des réseaux d’énergies Vitréens

Des bénéfices pour La transition énergétique du territoire 

La valorisation énergétique des déchets est une solution de traitement des déchets complémentaire du recyclage et de la valorisation matière et contribue à la logique de réduction de l’enfouissement du Syndicat.

L’incinération réduit de 90 % le volume et de 70 % la masse des déchets.  En récupérant de l’énergie, elle engendre une économie significative de combustibles fossiles (gaz, fioul, charbon…).

 

S3T’ec travaille sans cesse à optimiser le rendement énergétique de son installation.

> La valorisation matière :

Plusieurs résidus ou sous-produits sont générés par la combustion

Les machefers valorisation matiere

Les mâchefers

Les MÂCHEFERS (14% du tonnage entrant) sont des cendres de combustion. Ils sont valorisés en sous-couches routières. C’est l’exploitant du CVED qui a pour mission de valoriser ces résidus.

metaux valorisation matiere

Les métaux

Les MÉTAUX (1% du tonnage entrant) sont les résidus des ordures ménagères (boîte de conserve…). Captés au cœur des mâchefers par un électro-aimant, ils sont recyclés en industries métallurgiques ou sidérurgiques, sur le même principe que le recyclage des métaux d’emballage

Étape 3 : La valorisation complémentaire du surplus d’ordures ménagères

S3T’ec doit traiter chaque année 32 000 T. d’ordures ménagères résiduelles. Or, le CVED ne peut en valoriser énergétiquement que 24 500 T/an. Il y a donc sur le territoire une « sur » production d’un peu plus de 7 000 T./an d’ordures ménagères par rapport aux capacités locales de traitement.

REFIOM (résidus d’épuration des fumées d’incinération), erreurs de tri, excédents non externalisables, arrêts du four pour son nettoyage annuel… Même si l’objectif premier est de faire baisser les tonnages collectés – grâce au déploiement du tri à la source des biodéchets, au déploiement des nouvelles consignes de tri des emballages plastiques et à la tarification incitative, il semble difficile de descendre au-dessous de 29 000 à 30 000 T/an.

Ces tonnages excédents sont envoyés vers d’autres sites de traitement pour être valorisés énergétiquement ou stockés en Installation de Stockage des Déchets Non Dangereux (ISDND).

La stratégie de S3T’ec vise à améliorer en permanence son outil industriel afin d’éviter l’enfouissement des déchets valorisables et atteindre l’objectif de zéro déchet enfoui.

le centre de stockage s3tec

Au centre de stockage, les déchets sont compactés puis déposés dans des alvéoles. Les lixiviats (liquide provenant de l’action conjuguée de l’eau de pluie et de la fermentation naturelle) sont traités pour prévenir tout risque pour l’environnement. En fermentant, les déchets émettent du biogaz. Celui-ci est capté puis valorisé à 94 % sous forme de chaleur ou de vapeur.

Les ordures ménagères en chiffres

2 réseaux d’énergie

=
ont été créés grâce à l’incinération des ordures ménagères

1 000 °C

=

température du four permettant la combustion des ordures ménagères

2 matières valorisées

=

les mâchefers et les métaux issus de la combustion des ordures ménagères sont recyclés

99,5 %

=
des tonnages traités au CVED proviennent
du territoire de S3T’ec

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